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Dominique Ranquin

Chef algonquin

Grand-père T8aminik (c'est ainsi qu'on écrit le prénom Dominique en algonquin) est né dans les forêts du nord de l'Abitibi, au sein d'une famille qui avait réussi jusque là à préserver le mode de vie nomade de ses ancêtres. Dès l'âge de 7 ans, il fut désigné pour prendre la succession de son père à titre de chef héréditaire.

Dans la tradition, le rôle de chef devait nécessairement s'accompagner de celui d'homme-médecine. C'est ainsi que dès sa plus jeune enfance, il fut placé sur un long chemin d'apprentissages et d'initiations auprès des aînés de sa communauté, mais aussi auprès de différents guides reconnus au pays, notamment le regretté William Commanda, dont il fut le bras droit pendant de nombreuses années. En 2006, Grand-père T8aminik est à son tour devenu un aîné pleinement reconnu par ses pairs. De son vrai nom Kapiteotak ("Celui qu'on entend pleurer de loin"), il se consacre désormais au rôle d'enseignant et de leader spirituel auquel on le destinait.

Survivant de la terrible époque des Pensionnats indiens, il livre un vibrant témoignage sur le pardon et la réconciliation dans On nous appelait les Sauvages, écrit par sa partenaire, la journaliste et porteuse de calumet Marie-Josée Tardif. (Maintenant disponible en langue anglaise sous le titre They called us Savages, aux Éditions Vidacom.)

Autrefois grand chef de la nation algonquine, T8aminik dit souvent à la blague qu'il est maintenant "guéri de la politique".

Avec Marie-Josée Tardif, il a fondé en 2013 l'organisme à but non lucratif KINA8AT, puis en 2020 la Fondation Dominique Rankin, ayant tous deux pour mission de favoriser la guérison et la reconnexion culturelle chez les Premières Nations, en plus de promouvoir la réconciliation et le partage des cultures autochtones avec tous. Cette oeuvre commune amène T8aminik et Marie-Josée à agir tant sur la scène nationale qu'internationale.