Fermer

Nos newsletters

Cette fenêtre pour vous rappeler qu'en vous abonnant à notre newsletter vous vous tenez au courant de tout et nous apportez votre soutien.
Merci.

Abonnez-vous à
notre newsletter

Logo Association Les Nouveaux Mondes
Sagesses Anciennes & Nouvelles Sciences

Publications à la Une !

Isabelle Duffaud, fondatrice de l'Association Les Nouveaux MondesPour connaître les événements organisés ou diffusés par "Les Nouveaux Mondes" consultez l'Agenda

Grégory Mutombo

Écrivain

Gregory Mutombo porte depuis l’enfance une spiritualité qui, parce qu’elle préfigure son besoin impérieux d’unité et d’absolu, le singularise. Animé par la volonté de voir derrière les voiles, il se plonge très tôt dans une quête de la Connaissance. Celle-ci passe, au tout début de son adolescence, par une exploration vibrante de ce que l’on nommait alors la parapsychologie.

A partir de 1993, à l’âge de 19 ans, il suit différents enseignements à Paris, Nice et Londres sur les corps et soins énergétiques, les états modifiés de conscience, la cosmogonie, l’écriture inspirée, les vortex de la Terre, la paneurythmie et la chromologie. Étant musicien, il s’initie parallèlement à la musicothérapie et à diverses techniques psychomusicales.

En 1995, il part pour un périple pédestre dans les montagnes bulgares, autour des sept lacs de Rila, région imprégnée des vibrations de Omraam Mikhaël Aivanhov et de Peter Deunov, dont il avait déjà approché l’essence via la paneurythmie. Il se retrouve face à lui-même dans cette nature essentielle qui lui parle sans discontinuer, de jour comme de nuit. Quelques semaines plus tard, en réponse à une sorte d’injonction intérieure qui s’est imposée à lui au cours d’une longue méditation nocturne, il s’engage dans l’armée, concevant rapidement que ce chemin, par son intensité, sa diversité, sa densité et ses exigences sera riche en initiations.

C’est alors le début d’un parcours, d’un voyage de dix-huit années dans le monde. Dans un certain monde. Il part tout d’abord près de neuf mois en Afrique, sa première affectation, entre Sénégal et Mauritanie, avant de retrouver la France pour occuper un poste à responsabilité. On lui confie une quarantaine de personnes alors qu’il n’a que 22 ans. Ensuite, pour se rapprocher des populations civiles, il choisit de changer d’uniforme et entre en 1998 dans la gendarmerie mobile, celle que, paradoxalement, personne ne voit. Il est rapidement envoyé dans les Comores puis en Amazonie, pour des périodes de plusieurs mois. En parallèle de ses missions, il écrit deux romans initiatiques : La stratégie de l’orphelin (1999) puis La corde d’argent (2000), publiés à compte d’auteur.

En 2003, appelé à de plus hautes fonctions, il intègre l’École des Officiers de la gendarmerie d’où il sort major de promotion, comme à chacune de ses précédentes scolarités militaires. Cette régularité suscite l’intérêt du magazine Paris-Match qui lui consacre un article en juillet 2006. Pendant ses deux années de formation, parce que la compassion et le refus de juger sont profondément inscrits en lui, il publie un essai Les enfants-soldats en Afrique subsaharienne : conversion de victimes en bourreaux et obtient un diplôme de 3ème cycle de l’université de Paris-II portant sur l’analyse et la compréhension des comportements criminels.

En 2006, il est envoyé plusieurs mois dans diverses îles d’Océanie où il est grièvement blessé en cherchant à apaiser de très vives tensions entre tribus. Rétabli en 2007, il lui est demandé de se rendre seul pour quatre mois en Centrafrique pour instruire l’unité d’intervention nationale et la conduire à agir dans un plus grand respect de la vie. En 2008, à la tête d’un peloton, il retourne pour trois mois en Amazonie afin de lutter contre les ravages de l’orpaillage clandestin. La même année, de nouveau dans le cadre d’une mission solitaire, il est envoyé pour quatre mois en Guinée afin d’y former quatre mille jeunes gens aux rudiments du maintien de la paix. Il y oeuvre dans des conditions particulièrement difficiles puisque son lieu d’enseignement se situe à la frontière avec le Sierra Leone, précisément dans le camp de réfugiés qui avait inspiré deux ans plus tôt le décor final du fim « Blood diamond » avec Leonardo Di Caprio.

Chef de plus de cent vingt personnes à partir de 2009, il cherche, en développant un style de commandement en adéquation avec sa vérité intérieure et son essence, à se dévêtir des oripeaux psychologiques qui conditionnent nombre de ses frères d’armes. Bien que s’appuyant sur une nécessaire rigueur et un sens affirmé de l’organisation sans lesquels toute volonté n’est que vœu pieu, il écoute ses subordonnés, les soutient, les guide et, surtout, leur dit l’amour qu’il leur porte. Ce qui, indubitablement, bouscule certaines coutumes.

En 2011, désigné avec son unité pour repartir vers les Comores, il y séjourne trois mois et est de nouveau confronté au spectacle édifiant d’une humanité en détresse.

Partagé, de par les circonstances, entre sa vision spirituelle, sa soif de lumière et ce qu’il vit au quotidien, il conçoit sa connexion aux dimensions supérieures comme un atout salvateur. Au fil des missions qui rythment ses jours, il apprend alors autant de la solitude, de la mort, de la notion de service, d’obéissance, d’abnégation, de sacrifice ultime que de ces précieux instants de grâce qui, parfois, placent en apnée les champs de bataille et touchent le coeur même des plus belliqueux. Ni juge ni bourreau mais observateur éclairé de l’ombre – qu’il sait être de la lumière en gestation – il chemine en silence, avec compassion et une volonté farouche de voir derrière les voiles de la violence.

En fin d’année 2012, après une difficile mission de six mois en Afghanistan, il sait que ce long parcours initiatique touche à son terme. De fait, il se ré-approprie progressivement cette Connaissance de laquelle il ne s’est jamais coupé puis renoue avec ses perceptions extra-sensorielles, ses capacités médiumniques de clairvoyance et de clairaudience. Conscient de la puissance d’ancrage, de guidance et de discernement que cette précédente tranche de vie lui a conférée, il s’engage depuis, avec une détermination absolue, dans le service aux autres, dans le service au bien commun.

En octobre 2016, il publie La Symphonie des Âmes – Du fracas des combats à la paix intérieure (Editions Trédaniel). En avril 2018 paraît le Feu de l’Esprit (même éditeur). En septembre 2018 sort en salles de cinéma CE QUE NOUS SOMMES, un film-documentaire qu’il a produit, portant sur un processus collectif de « dépouillement personnel » s’étalant sur 6 mois. En mai 2019, il publie Le Souffle de la Grâce (même éditeur).

Au travers de multiples retraites, voyages, conférences, vidéos, articles, séminaires et rencontres individuelles, ce sont aujourd’hui des centaines de milliers de personnes qui ont été touchées par Gregory.