Lettre d’Isabelle 168 – Lettre camuse
Je ne suis pas certaine d’être d’accord avec l’assertion d’Albert Camus ci-dessous. Par contre je suis totalement d’accord avec sa conclusion. Je me dis finalement que peu importe le point de départ si l’arrivée est la même !
L’absurde naît lorsque l’être humain cherche un sens dans un univers indifférent. Mais de cet absurde jaillissent des forces : la révolte, la liberté et la passion. Accepter que la vie soit dénuée de sens intrinsèque n’est pas une résignation, c’est un appel à vivre pleinement, à créer du sens dans chaque acte, car même dans le silence du monde, l’existence mérite d’être embrassée.
Albert Camus.
L’univers est-il indifférent ?
Peut-être que Camus quand il dit - indifférent parle - d’indifférencié ? J’en doute mais ce serait joli.
Je dirai de mon côté que l’absurde nait lorsque l’être humain ne reconnait pas sa place dans l’univers et ne reconnait pas son mystère.
Il me semble que d’avoir débusqué le sens intrinsèque de la Vie après un long parcours d’errance m’a justement donné cet appel à vivre pleinement, donné cette force amoureuse et cette conscience pleine dont Camus parle. J’ai eu envie d’embrasser l’existence à temps plein quand j’ai pu comprendre un peu du sens de l’univers et de ma présence sur terre!
J’ai compris l’univers comme un espace infini libre de tout conditionnement et plein de tous les possibles. Pas du tout indifférent! Et même très complice! De ma propre nature en fait. Ce qui me donnait l’envie de m’y plonger. Un goût de beauté silencieuse en arrière-plan, de liberté infinie autorisant tous les possibles (y compris l’impossible).
La révolte, la liberté et la passion ont été pour moi le chemin ardent d’ajustement à son mystère.
Que nous venions de l’indifférence et ou de l’incompréhension revient alors au même quant au résultat !
Les humains me paraissaient fous par contre. Leur organisation, leurs actions. L’absurde c’étaient eux et pas la vie, pas l’univers. C’était leur distorsion à eux qui foutait tout par terre. Comment cela était possible a été une quête de quarante ans. J’ai interrogé de nombreuses sources de sagesse de par le monde pour éclairer mon chemin et développé le sujet dans « la Passagère de l’Invisible- Voyage d’une conscience au Cœur de l’Infini ». J’ai surtout interrogé mon propre cœur en osmose avec le cœur de l’univers.
L’interaction de mes distorsions avec l’harmonie fondamentale du cosmos a été mon interrogation principale, et non seulement celles des « autres ». Les événements extérieurs n’étant que le reflet de mes mouvements intérieurs, il devenait alors plus facile de m’étudier que d’étudier l’actualité mondiale. Pour un même résultat : si j’étais co-créatrice du tout : l’existence méritait d’être embrassée dans son entier pour être comprise et tout acte devait être posé avec conscience.
Je trouve alors fabuleux que depuis des sources de pensée si différentes, nous arrivions au même constat. Sans aimer la vie à fond, que peut-on découvrir de nous et de l’univers ?
La vie ne peut être embrassée que si nous l’aimons.
Totalement.
MUSIQUE
Il fait toujours beau au-dessus des nuages…
La symphonie des éclairs
De Zaho Sagazan
Hommage à la femme
Mesdames
De Grand Corps Malade
Parfois quand le désespoir arrive dans nos vies…
Formidable (Ceci n’est pas une leçon)
Stromae
Un petit gout de paradis
Cheek to Cheek
Fred Astaire et Ginger Rogers
Heaven, I'm in Heaven,
Le paradis, je suis au paradis…
Voilà
Qui je suis….
Barbara Pravi
Le son de l’eau et du hang pour calmer le stress
Un joyau
Chantress Seba
Rappel des programmes de l’association :
Bhajans - chants méditatifs le 16 juin à Cassis sur la route des Crêtes
Projection du film Atypic Biopic les 25 et 26 juin à Bruxelles et Aubagne puis les 2 et 10 juillet à Nice et Grenoble.
Assemblée générale de l’association puis Concert de Praful Le 28 juin prochain
Avec amour
Isabelle
Dessin inspiré de celui de Cocteau dans la chapelle de Villefranche-sur-mer. ID

Livre d'Isabelle "Passagère de l'Invisible " en vente ici :
« Passagère de l’invisible- Voyage d’une conscience au Coeur de l’Infini »