Lettre 21 – Spécial post-confinement

Cette 21ème lettre est pour vous
Que la Vie vous porte avec joie et folle sagesse vers vos idéaux les plus élevés
La vraie sagesse est de voir
l’extraordinaire dans l’ordinaire
Pearl Buck
Je lisais ses livres à 14 ans et ainsi rencontrais la Chine…

POESIE
Emily Dickinson

Le jour où je l’ai rencontrée j’ai pleuré en entendant ses poèmes et en lisant sa vie
J’ai acheté les œuvres complètes qui sont en anglais d’un coté et en français de l’autre
Ainsi on peut goûter l’immense beauté de sa poésie, et même si l’on n’en comprend pas bien le sens
on est touché par ses sonorités de miel et de trèfle
Ce monde n'est pas Conclusion
Un ordre existe au-delà
Invisible, comme la musique
Mais réel, comme le Son
Il attire, et il égare
*
Seul l’Amour peut blesser - Seul l’Amour soigne la Blessure
La vraie division est celle-ci : les ténébreux et les lumineux
Diminuer le nombre des ténébreux, augmenter le nombre des lumineux, voilà le but, nous dit Victor Hugo
PHILOSOPHIE
L’insuffisance de l’idée d’État
Sri Aurobindo - L’Idéal de l’unité humaine (Merci Michel)
Même si l’instrument gouvernant était mieux constitué et d’un caractère mental et moral plus élevé, même si l’on trouvait quelque moyen de faire ce que les civilisations anciennes avaient fait en imposant à leurs classes dirigeantes des disciplines et des idéaux supérieurs, l’État ne serait tout de même pas ce que l’idée d’État prétend être. Théoriquement, c’est la sagesse et la force collectives de la communauté, mobilisées et organisées pour le bien général.
Pratiquement, ce qui conduit la machine et tire le char, est seulement la fraction de l'intelligence et du pouvoir de la communauté que le mécanisme particulier de l’organisation étatique veut bien laisser venir à la surface, mais cette fraction-là aussi est happée et entravée par la machine, autant qu’elle est entravée par la grande quantité de sottise et de faiblesse égoïste qui vient à la surface avec elle.
Sans doute est-ce le mieux que l’on puisse faire en les circonstances, et la Nature, comme toujours, l’utilise pour le mieux.
Les choses seraient d’ailleurs bien pires si certaines coudées franches n’étaient pas laissées à l’effort individuel qui, moins entravé, fait ce que l’État ne peut faire, met en œuvre et utilise la sincérité, l’énergie et l’idéalisme des individus les meilleurs pour tenter ce que l’État n’a ni la sagesse ni le courage de tenter, et accomplit ce que le conservatisme et l’imbécillité de la collectivité laissent à l’abandon, ou même contrecarrent et répriment activement.
L’énergie de l’individu est l’agent vraiment effectif du progrès collectif.
L’État, parfois, vient en aide à l’individu, et si son aide ne s’accompagne pas d’un contrôle indu, il joue un rôle positivement utile.
Mais le plus souvent, il barre le chemin et freine le progrès, à moins qu’il ne fournisse la somme de friction et d’opposition organisée dont nous avons toujours besoin pour que la nouvelle structure en voie de formation acquière une énergie plus grande et une forme plus complète.
Or, nous tendons maintenant à un tel accroissement du pouvoir organisé de l’État, à une activité étatique tellement énorme, irrésistible et complexe, qu’elle éliminera complètement le libre effort individuel, ou finira par le laisser atrophié et découragé, réduit à l’impuissance.
Le correctif nécessaire aux défauts, aux limitations et à l’inefficacité de la machine d’État, aura disparu.
L’État organisé ne représente ni la meilleure intelligence de la nation, ni même la somme des énergies de la communauté.
Il exclut de son organisation active et réprime, ou déprime indûment, la force de travail et la mentalité pensante d’importantes minorités, souvent celles qui représentent le meilleur du présent et qui travaillent pour l’avenir.
L’État est un égoïsme collectif bien inférieur au meilleur de ce que la communauté peut donner. [...]
Jusqu’à ces derniers temps, une nation organisée n’était qu’une énorme bête de proie dans ses relations avec les autres nations, avec des appétits qui somnolaient parfois, lorsqu’ils étaient repus ou découragés par les circonstances, mais qui restaient toujours sa principale raison d’être.
Son «dharma» était de dévorer les autres pour se protéger et s’étendre.
Aujourd’hui, il n’y a pas d’amélioration essentielle, il y a seulement une plus grande difficulté à dévorer.
Un «égoïsme sacré» est encore l’idéal des nations, et par suite, il n’est pas de loi internationale effective, ni de conscience vraie et éclairée de l’opinion humaine qui puisse refréner les rapacités de l’État.
Il n’y a que la peur de la défaite et celle, plus récente, d’une désorganisation économique désastreuse.
Sur l’éducation et l’école (merci Jean)
Albert Einstein, oct. 1936

Je voudrais m’inscrire en faux contre la conception qui assigne comme tâche immédiate à l’école d’enseigner les connaissances et les compétences particulières qui seront plus tard d’une utilité immédiate dans la vie. Les exigences de la vie sont beaucoup trop multiples pour permettre d’envisager que l’école puisse assurer une formation aussi spécialisée. Il me semble de plus absolument inacceptable de traiter l’individu comme un instrument sans vie. L’école doit toujours s’efforcer de faire en sorte que celui qui la quitte soit un homme à la personnalité harmonieuse, plutôt qu’un spécialiste. Cela vaut à mon avis, d’une certaine façon, aussi pour les écoles professionnelles dont les élèves devront s’orienter vers des métiers bien précis. C’est le développement de l’aptitude générale à penser, juger et travailler de façon autonome qui doit toujours rester au premier plan des préoccupations, et non l’acquisition de connaissances spécialisées.
Albert Einstein, oct. 1936, Discours prononcé pour le tricentenaire du Education Office de l’État de New York, tiré de A.Einstein, Science, Ethique, Philosophie, Œuvres choisies, sous la dir. de F. Balibar, vol. 5, Seuil –CNRS, Paris, 1991 208)
ECOLOGIE
Nous y voilà, nous y sommes : La 3ème révolution
Rappel de l’actualité écologique /comment rendre la Vie meilleure ? un 4 minutes implacable. Mère Nature l’a décidé
Réveillons-nous ! (merci Philippe)
Protégeons la nature, protégeons nos vies,
Nous sommes la nature : Une vidéo de Pensée Sauvage (abonnez vous !)
FRED VARGAS sauvons nos enfants
Elle a écrit « l’humanité en péril » un cri d’alarme dont elle parle dans cette vidéo en présentation de son livre :
editions.flammarion.com/Catalogue/hors-collection/essais/lhumanite-en-peril

Et plus longuement ici dans son intervention à la Grande Librairie :
La science appelle à l’aide l’humanité
avec l’astrophysicien et philosophe Aurélien BARRAU
UNE VISION DE LA FORET VIVANTE ET HABITEE
Un site à découvrir
www.alternativesforestieres.org/-A-visionner-
PUB ! N’oubliez pas notre programme dans la foret de PASCAL MENON pour une lecture exceptionnelle LUNDI 27 JUILLET à SISTERON
MEDITATIONS ET VIDEOS RESSOURCES
Les retraites en ligne du village des Pruniers
- Les retraites en Ligne : plumvillage.org/fr/retraites
- Vidéo d'information : Voir la vidéo
- Informations générales sur Le "Village des Pruniers" : plumvillage.org/fr
Revisitons la beauté de la planète depuis sa création
Une relaxation divine - Grand écran indispensable
LA MUSIQUE fait tellement de bien !
Un jeune quatuor de violoncelle
et parce que je ne me lasse pas de SCHUBERT, cette merveille : le trio opus 100
Quand j’étais petite, ma mère m’appelait 100 000 VOLTS
C’était le nom donné à Gilbert BECAUD
Il revient me chercher :
Je suis définitivement d’une autre époque …
En disant ça, je me rends compte de cet âge nouveau qui vient d’arriver pour moi
et qui commence par un 6…
Je me rappelle de MIREILLE et de son petit chemin dans les bois
Et de son mari le philosophe EMMANUEL BERL
LA PLEINE LUNE DU 5 JUILLET
Que nous dit -elle ?
ARTE DOCUMENTAIRE
MANGE PRIE AIME
Sur l’origine du best-seller de ce nom écrit par ELISABETH GILBERT
journaliste
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Quand les impressionnistes découvrent le Japon
Très beau week-end les ami es
Isabelle