Il arrive souvent quand on a créé quelque chose que l’on aime : un projet, une association, un livre, un tableau, une entreprise, une fédération, une ONG, que sais- je encore,  que l’on se confonde longtemps avec sa création.

Ou alors on oublie de quitter la maternité et on prolonge l’allaitement au-delà du raisonnable.

L’association c’est moi et ce n’est pas moi. C’est ainsi.
Je la sens toujours un peu mienne mais j’essaie maintenant d’être un bon parent, ça met du temps, et ne pas la couver exagérément ou de la diriger ou la défendre avec trop de véhémence comme si on attaquait ma chair.

Je.lui ai donné naissance en 2008 à Cassis. Elle est longtemps restée à l’adolescence et arrive maintenant à sa majorité!

Car l’association a 18 ans cette année!

Elle est née avec une semaine que j’avais organisée autour du Tibet avec des moines qui proposaient sur le sol d’une maison communale un mandala de sable sur la compassion.

C’est la note de fond de l’association finalement : être ensemble, se rappeler le sacré de notre existence et notre lien au Tout.

Puis ont suivi les festivals des Nouveaux Mondes et ses programmes.

Et puis l’association est devenue ce qu’elle est devenue aujourd'hui, en suivant sa volonté propre avec les circonstances du moment.

Je la suis maintenant d’un fil, comme une mère qui s’assure que tout va bien, que son enfant est en bonne santé et fait sa vie librement.

Elle s’est élargie d’un cercle de personnes bénévoles, volontaires et bienveillantes qui l’aide à maintenir un chemin authentique, vrai, renouvelé.

Je les en remercie.

L’association est un lieu d’expression, un lieu d’écriture aussi puisque je fais de mon côté ces lettres depuis le confinement, parce que plusieurs personnes du comité sont écrivains, et parce que les différents programmateurs annonceurs vous proposent leur propre chemin de dévoilement et d’expression.

Elle continue d’être un lieu d’évolution original et inventif où se sont retrouvés des pionniers, des sages, des visionnaires, des créatifs, des artistes, des scientifiques, des hurluberlus.

Mais ne dit-on pas que le vol des étourneaux est dirigé par ceux qui sont à sa marge ?

N’est-ce pas les originaux, les décalés, les rebelles au départ qui font évoluer les sociétés ?

Malgré son apparence de site de rassemblement de projets sur le « développement personnel » (mot très moche que je n’ai jamais voulu employer car il n’est pas question de développer la personne ( le masque de l’acteur en latin) mais de rappeler à chacun.e son être profond lié à tout le vivant, à la nature, à la vie, à l’amour, au divin j’aimerais dire.

Elle continue d’être avant tout le lieu de ce rappel, un tambour de résonance pour tout ce qui pourrait aider une personne volontaire à se ressourcer, à créer, à célébrer la vie, à changer et à évoluer, si elle a besoin.

L’AG des Nouveaux Mondes a eu lieu le 28 juin dernier et Praful guérisseur par les sons, a salué l’association en lui offrant un concert qui lui ressemble, qui nous ressemble, alternant le méditatif et le dansant, l’intériorisation et l’expressif, avec à la source des paroles et musiques inspirées des peuples premiers, reliées au cœur de chacun, au cœur du Tout.

Je vous propose quelques extraits de ces moments partagés.

Rappel des programmes de l’association :

Au cœur du Vivant: Entreprendre et Habiter le monde 17-18 octobre 2025

Passez un très bel été et à bientôt

Isabelle

Livre d'Isabelle "Passagère de l'Invisible " en vente ici :

« Passagère de l’invisible- Voyage d’une conscience au Coeur de l’Infini »