Transmutations biologiques : des réactions nucléaires au cœur du vivant ?
Selon la science officielle, une réaction nucléaire ne peut concerner que le domaine de la physique. Mais des scientifiques de différents pays semblent prouver depuis plusieurs siècles que des réactions nucléaires biologiques seraient possibles.
Un peu d’histoire :
Les grands questionnements scientifiques et les découvertes majeures peuvent commencer par des observations simples de notre environnement immédiat, sur des résultats d’expériences inhabituels, surprenants, voire aberrants. En tout cas incompréhensibles selon les grilles de lecture de la science officielle. Les chimistes, naturalistes, biologistes observent parfois durant leurs réactions et leurs analyses des composés qui disparaissent sans aucune explication logique, et d’autres qui apparaissent, sans obtenir de conclusions rationnelles. Ces observations deviennent encore plus étranges en prenant en compte le principe de Lavoisier :
« … car rien ne se crée, ni dans les opérations de l'art, ni dans celles de la nature, et l'on peut poser en principe que, dans toute opération, il y a une égale quantité de matière avant et après l'opération ; que la qualité et la quantité des principes est la même, et qu'il n'y a que des changements, des modifications »
De ces constatations et de ce principe, le phénomène de transmutation biologique est né. Et il est devenu probablement en quelques siècles l’un des sujets les plus méconnu, passionnant, fascinant, polémiste et mystifié de toute l’histoire de la science. Ses racines remontent à l’alchimie, et sa version la plus moderne l’associe aux aspects les plus pointus de la chimie, la génétique et la microbiologie, mais aussi de la physique nucléaire, de la mécanique quantique et de l’électrodynamique (1). Si peu connu, mais pourtant si chargé d’histoires et de recherches.
Tout commença par Jan Baptist Von Helmut, un chimiste / alchimiste belge du 17éme siècle qui démontra des possibilités de changements d’états de la matière par des voies biologiques. Il fit pousser un jeune saule dans une caisse de bois contenant une quantité de terre bien déterminée et couverte par un couvercle en fer percé de petits trous. Après cinq années d’arrosage avec de l’eau de pluie filtrée, il observa que le poids de l’arbre avait augmenté de 76 kilos, tandis que celui de la terre n’avait diminué que de 57 grammes. La terre n’ayant pratiquement pas changé de poids, il en avait déduit que l’eau s’était transformée en bois et en racines. Bien qu’il ne fût pas encore question de transmutation, il avait mis en évidence des nouvelles et miraculeuses propriétés de la nature, pouvant transformer des éléments aqueux en éléments de sol (2).
En 1795, l’académie des sciences de Berlin organisa un concours avec le sujet suivant : « Parmi les types de matériaux terrestres, qui sont observés par des moyens d’analyses chimiques, quels sont ceux qui sont natifs d’espèces de céréales ? Viennent-ils dans les céréales tels qu’ils sont ou viennent-ils au monde par le moyen de la force vitale et grandissent grâce au travail de la plante ? » En 1799, le scientifique allemand Johan Christian Carl Schrader gagna ce concours grâce à son expérience sur la formation de minéraux dans les céréales. Il utilisa notamment des graines de blé, d’orge et de seigle qu’il fit germer dans un environnement artificiel pour fleurs (avec une absence totale de cendre) en les arrosant d’eau distillée (eau ayant subi une distillation, donc théoriquement exempte de sels minéraux et de composés organiques que l’on pourrait trouver dans de l’eau dite normale). Une contamination éventuelle par de la cendre fut également surveillée durant toute cette expérience. Les analyses des semis obtenus furent comparées avec des semis plantés normalement. Il en conclu que de la matière minérale avait bien été créée.
En 1807, le scientifique français Henri Braconnot, très réputé à l’époque, reproduisit cette expérience de Johann Christian Carl Schrader : il fit pousser des graines dans des milieux artificiels différents : fleurs de soufre, oxyde de plomb rouge, plomb granulé, sable pur de rivière et même un milieu organique (du bois décomposé qui avait été prélevé en utilisant de l’eau chaude). Il en conclu que des composants minéraux avaient été créés, et ce de manière considérable. Particulièrement du potassium lors d’expériences avec des graines de moutarde et de radis.
Durant les siècles qui suivirent, d’autres botanistes, chimistes… firent des expériences similaires sur des plantes et des observations sur des œufs de poules, entre autres. Au cours du 19éme siècle, ce type d’observations se multiplia et la thèse des transmutations biologiques fut posée.
L’œuf et la poule :
L’observation la plus importante et impactante concernant ce sujet des transmutations biologiques fut certainement celle du chimiste français Louis Nicolas Vauquelin, qui en 1799 fut intrigué par les poules, et plus particulièrement par leurs œufs. En effet, la quantité de chaux (la chaux est un corps chimique minéral appelé aussi oxyde de calcium de formule brute CaO) que les poules excrétaient chaque jour lui semblait anormal. Il isola une poule et la nourrissa avec uniquement de l’avoine, dont le contenu de chaux (donc de calcium) était connu. Vauquelin analysa les œufs et les fientes, et en déduisit que cinq fois plus de calcium était produit que consommé par la poule. Mais d’où pouvait bien venir ce calcium ? Il observa en plus de l’augmentation de la présence de calcium, une baisse significative de silicium. Il fut donc certainement le premier scientifique à avoir démontré la transmutation biologique de silicium en calcium. Dans sa conclusion, il remarqua qu’une perte de 1,274 grammes de silice ne pouvait pas être responsable d’une augmentation de 14,118 grammes de calcaire (roche sédimentaire composé majoritairement de carbonate de calcium CaCO3). Il en conclu que de la chaux avait été formé, donc du calcium était apparu ; mais sans pouvoir expliquer comment. Il encouragea également d’autres scientifiques à refaire son expérience.
Corentin Louis Kervran fut sans aucun doute le scientifique qui popularisa le plus les transmutations, il fut le premier à travailler sur une recherche systématique de processus de transmutations d’éléments chimiques par des voies biologiques. Dans son livre « à la découverte des transmutations biologiques : une explication des phénomènes biologiques aberrants » publié en 1966, il analysa ce phénomène observé sur le calcium des œufs de poules (3). Dans un poulailler, au sol d’agile, des poules furent laissé dans un environnement sans calcaire (roche sédimentaire composée essentiellement de calcium). Au bout de quelques jours, ayant épuisé leurs réserves de calcaire, elles pondirent des œufs à coquille molle, donc déficient en calcium. Il leur fut alors apporté du mica (nom d’une famille de minéraux formé principalement de silicate d’aluminium et de potassium). Ces poules, élevées en poulailler clos, achetées à l'état de poussin d'un jour, n'avaient jamais vu de mica. Kervran raconte qu’elles se jetèrent dessus, le picorant, sentant d’instinct qu’il y avait là un élément qui pouvait mettre fin à leur carence. Dès le lendemain, elles pondaient de nouveau des œufs à coquille normale. L'expérience fut reprise ailleurs. Dès qu'on interrompait l'octroi de mica, le jour suivant il y avait une coquille molle, ce qui confirmait ce qu'on savait par ailleurs : le potassium ne se stocke pas, il se forme et s'élimine rapidement. Ainsi un apport de potassium permettait à la poule de le transformer en calcium, dans les 20 heures qui suivaient.
Petit cours de chimie :
Le calcium, le potassium…. sont des éléments chimiques. Et un élément chimique, c’est un atome. Un atome lui est constitué de 3 particules dites atomiques : les protons (de charge positive) et les neutrons (neutre de charge) qui forment le noyau et puis les électrons (de charge négative) qui gravitent autour de lui à la périphérie de l’atome.
Le numéro atomique d’un élément est spécifique à cet élément. Il est représenté par le nombre de protons qu’il y a dans un atome.
Tous les éléments chimiques sont classés dans un tableau appelé classification périodique des éléments, ou également tableau de Mendeliev. Car la création de ce tableau est attribuée au chimiste russe Dmitri Ivanovitch Mendeleïev qui essaya de classer les éléments chimiques connus à l’époque.
Chaque élément chimique a une configuration électronique qui lui est propre, des propriétés physico-chimiques spécifiques, et donc une place unique dans ce tableau. Par exemple, le calcium dont il était question a un numéro atomique de 20, c’est-à-dire que son noyau contient 20 protons. Ecrivons le 20Ca ou Ca20. Ce nombre reste stable car à la base son nombre de protons ne peut pas varier. S’il varie, il devient un autre élément chimique et ses propriétés physique et chimique varient aussi. Le nombre de protons d’un atome détermine donc sa position dans le tableau. Mais revenons au calcium : il existe plusieurs isotopes du calcium, chacun correspondant à un nombre de neutrons différents. Mais le nombre de protons lui ne change toujours pas.
Pour donner toutes ces précisions ? La science officielle admet qu’il ne peut avoir de réactions chimiques que par échanges d’électrons présents à la périphérie de l’atome, et qu’un élément chimique ne peut être modifié seulement par une modification du nombre d’électrons. S’il y a modification du nombre de neutrons, dans ce cas-là, il est question d’isotopes, c’est-à-dire d’éléments ayant un nombre de neutrons différents, mais partageant le même nombre de protons.
La seule possibilité admise par la science officielle de changement au sein du noyau de l’atome est la réaction nucléaire, correspondant à un phénomène de transformation des noyaux atomiques, donc du nombre de protons et/ou de neutrons. Pour résumer ; une réaction chimique se passe au niveau d’échanges d’électrons et donc conserve les éléments du noyau (protons et neutrons). Une réaction nucléaire transforme les éléments au niveau du noyau, donc modifie leur nombre de protons et/ou de neutrons, et donc leur classement sur le tableau de Mendeliev. La physique regroupe les réactions nucléaires en trois types : la fission qui est le résultat de la rupture d’un noyau atomique. La fusion qui est le résultat de la réunion de deux noyaux atomiques. Chacune nécessite énormément d’énergie pour être provoquées, et en produit également beaucoup. Et enfin la décroissance radioactive qui est la réduction du nombre de nombre de noyaux radioactifs jusqu’à leur stabilité.
Ce dogme de la physique nucléaire a été remis en question une première fois par les expériences de Martin Fleischmann et Stanley Pons en mars 1989, qui avaient affirmé qu’il était possible d’établir des réactions nucléaires par voie chimique à température et pression ambiante, sans dégagement de radioactivité. C’est ce que l’on nomme désormais la fusion froide, ou plus récemment réaction nucléaire à basse énergie (en anglais LENR : Low Energy Nuclear Reaction).
Cet article avance l’hypothèse de nouvelles réactions nucléaires à température et pression constante, ne provoquant ni expulsion de particule ni radioactivité ; mais cette fois-ci par voie biologique. Ce sujet, bien que très peu connu, n’est pas nouveau car comme le décrivait le début de l’article, cela fait plusieurs siècles que des biologiste ou chimistes ont observé des faits non conventionnels, aberrants mais néanmoins cohérents, et posant les bases d’une nouvelle branche de la science.
Revenons à nos poules
Selon Kervran, les poules peuvent transformer le potassium en calcium afin de pouvoir pondre des œufs à la coquille dure. Dans la classification des éléments chimiques, le potassium et le calcium sont côte à côte : le potassium a pour symbole chimique K (du latin et de l’allemand Kalium) avec un nombre atomique de 19, c’est-à-dire qu’il contient 19 protons. La calcium symbole chimique Ca avec un numéro atomique de 20 possède donc lui 20 protons. Suite à cette observation, il se produirait une réaction nucléaire dans la poule, un changement d’état d’un atome à son niveau du noyau, par un processus biologique impliquant des micro-organismes. Cette réaction peut s’écrire avec la formule :
K39+ p1 → Ca40
Louis Kervran continua particulièrement à rechercher cette transmutation avec des germes d’avoine. En effet, il les fit pousser dans un environnement rigoureusement contrôlé avec une absence totale de Calcium. Il observa des quantités finales de cet élément dans des proportions bien plus importantes que les quantités initiales contenues dans les graines.
Par spectrométrie de masse, il analysa les variations de calcium et aussi de phosphore. Ils purent obtenir les résultats suivants (4) :
Phosphore (milligrammes) Calcium (milligrammes)
Graines 485 76 310
Plantes 310 115.5
Différence –175 +39
Il est clairement observé et mesuré que le calcium augmente avec la germination, tandis que le phosphore diminue. Il y a certainement d’autres éléments qui jouent un rôle, mais ils n’étaient pas pris en compte lors de cette expérience.
Kervran suggéra à l’époque comme phénomène biologique (à température et pression atmosphérique) la possible intervention de transmutations nucléaires agissant en parallèle, et même en association, avec les réactions chimiques classiques. Ses expériences ont été répétées par le département de production végétale de l’université de Milan en 2007 avec succès (5). Les chercheurs italiens avaient conclu : “Nous n’affirmons pas avoir démontré la production spontanée de Calcium par des végétaux ayant grandi dans une totale privation de cet élément. Nous avons néanmoins obtenu des éléments solides en faveur d’autres expérimentations, qui seraient facilitées par les techniques efficaces et bon marché développées. Nous devons à ce point éviter toute interprétation théorique des données expérimentales. Néanmoins il est suffisamment clair qu’après des répétitions, ajustements et contrôles possibles, une interprétation convaincante soit cherchée en accord avec les exigences basiques de la science, afin de donner une explication de ce nouveau phénomène potentiellement d’une grande portée ».
L’histoire des transmutations continue
Car depuis le début du 19éme siècle, d’autres chercheurs tels que J.J. Berzelius, A. von Herzeele ou L.N. Vauquelin avaient eux aussi observé et reporté une production apparente de calcium par des organismes aussi bien animaux que végétaux, tous nourris avec une absence totale de cet élément dans leurs environnements respectifs.
Toujours dans la lignée des travaux de Kervran, le scientifique japonais Hisatoki Komaki de l’institut de recherche d‘agriculture et de biologie de Sakamoto étudia les développements de bactéries, moisissures et levures (6). Dont : Aspergillus niger, Penicillum chrysogenum, Rhizopus nigricans, Mucor rouxii, Saccharomyces cerevisiae, Torulopsis utilis, Saccharomyces ellipsoideus et Hansenula anomala. Il conclu que des souches de micro-organismes ayant poussé dans un milieu déficient en potassium, arrivent à augmenter la quantité totale de potassium par transmutation du calcium en potassium.
Il démontra également que le phosphore (P15) peut être formé par la fusion de l’azote (N7) et de l’oxygène (O8) :
N7 + O8 → P15
Ces découvertes élargissent les possibilités à de nouveaux horizons :
- le caractère réversible des réactions (Le potassium peut devenir du calcium comme pour les expériences de Kervran avec les œufs de poules, et vice versa avec Hisatoki Komaki).
- Les réactions au niveau des noyaux atomiques peuvent aussi bien suggérer un échange d’un proton, qu’ouvrir à la possibilité de la fusion de deux noyaux, donnant un élément final correspondant à la somme des deux numéros atomiques respectifs ! (Le phosphore au numéro atomique 15 correspond à la somme des 7 protons de l’azote et des 8 protons de l’oxygène).
Le présent :
D’autres chercheurs prennent le relai et continuent à explorer ce sujet grâce aux chemins déjà tracés par les précédents (notamment Kervran) et puis aussi grâce aux méthodes modernes d’analyses.
Jean-Paul Biberian à particulièrement travaillé sur des graines : blé et avoine, et également avec des bactéries (bactérie marine et Lactobaciclius) (7). Dans la plupart des expériences, des variations dans la concentration de minéraux ont pu être observés. Autre observation intéressante : lors de la germination et de la croissance graines, les métaux lourds décroient de manière significative. Ce résultat ouvre la voie à des applications de dépollutions mentionnées et développées plus loin dans l’article. Bien que ces résultats soient partiels et préliminaires, ils confirment néanmoins les observations et résultats obtenus par les autres scientifiques qui avaient osé se pencher sur ce paradigme.
Vladimir Vysotskii est un scientifique Ukrainien qui avait démarré ses travaux de recherches sur les transmutations biologiques dans les années 90. Il est connu pour ses utilisations de techniques analytiques modernes, notamment la spectroscopie (permettant de décomposer des éléments chimiques à partir de la masse de ses particules). Lui et une autre scientifique russe Alla Kornilova utilisèrent des bactéries (Bacillus subtilis, Escherichia coli et Deinococcus radiodurans, mais aussi une culture de levures Saccharomyces cerevisiae) pour transmuter du manganèse (numéro atomique 25) en fer (numéro atomique 26). Cette réaction a été mesuré clairement par spectroscopie (8). Cette réaction avait déjà été envisagé et recherché par Kervran et Baranger. En 2006, les allemands Edwin Engel et Rudolf Gruber avaient montré que durant la germination, le manganèse se transmutait donc en fer. Ils avaient utilisé des haricots mungo ayant germé dans du chlorure de manganèse MnCl2. Ils avaient observé une augmentation significative de fer (9). Ils en avaient déduit la formule suivante :
Mn55 + H1 → Fe56
Vysotskii et Kornilova ont également mis en évidence une autre réaction concernant le fer (10) :
Na23 + P31 → Fe54
Le fer est l’élément chimique de numéro atomique 26. Mais il possède un isotope avec un numéro atomique de 54 présent seulement à 5,8% dans la nature. Ils avaient développé une bactérie dans un milieu sans fer, mais après un temps d’évolution, ils ont pu mesurer plusieurs isotopes de fer ayant apparu dans ce milieu, dont le 54 et le 56.
Mais Mr Vysotskii est surtout connu pour avoir mené de nombreuses expériences sur la radioactivité, car il dirige le département de radiophysique théorique de la faculté de radiophysique de Kiev. Et c’est sur ce champ scientifique particulier que les transmutations biologiques peuvent être les plus incroyables au regard de la situation actuelle. De toutes ses expériences sur les radionucléides (isotopes radioactifs, éléments émettant donc un rayonnement ionisant), la plus connue est celle sur le césium 137 (l’une des principales sources de contamination radioactive de la planète, de par les centrales et les bombes, dont le temps de demi-vie, c’est-à-dire le temps durant lequel il perd la moitié de radioactivité, est de 30,1 ans).
En présence de sels de calcium, ils ont observé une décroissance plus forte du césium 137, et une augmentation de baryum 138, dont le temps de demi-vie est de seulement 310 jours (11). Ils en ont déduit la formule suivante :
Cs137 + p = Ba138
Au cours de nombreuses expériences similaires visant à réduire la radioactivité, ils utilisèrent des cultures microbiologiques synthétiques se trouvant être 20 fois plus efficace que les cultures microbiologiques standards. Il a été aussi démontré aussi que le baryum 140, radioactif avec un temps de demi-vie de 12 jours, se transforme en Sm 152 (samarium-152) qui lui est stable et non radioactif (12).
Les applications:
Tout ceci est une présentation rapide d’un sujet très large, remettant en question la physique nucléaire en y impliquant directement la biologie. C’est donc avant tout un changement de paradigme, et il est donc difficile de pouvoir donner des informations précises sur les possibles applications. Il faut investiger particulièrement les interactions entre les micro-organismes (bactéries, levures, moisissures) et les éléments chimiques, afin de comprendre les réactions et pouvoir anticiper les performances. Mais ce qui est sûr c’est que les applications potentielles sont nombreuses tant le sujet est vaste et représente un nouveau rapport au vivant.
Les expériences de Vysotskii sur les radionucléides ouvrent des horizons sur la dépollution des particules radioactives, en pouvant accélérer leurs dégradations et en les transmutant en d’autres éléments non radioactifs, ou dont le temps de demi-vie est bien plus réduit. La dépollution des métaux lourds est un autre sujet majeur, les transmutations biologiques pouvant là encore les neutraliser et les transformer.
Certains médecins par exemple soignent l’ostéoporose et la décalcification osseuse par des extraits de silicium alcalin extraits de la prêle, qui se transmute dans le corps en calcium.
Agriculture, environnement, diététique, médecine…. La liste est longue.
Annonce recherche de partenaires:
Au-delà de publications scientifiques, le but est de pouvoir idéalement démontrer ce phénomène de transmutation biologique dans un projet de recherche industriel. Nous souhaitons commencer par la dépollution, en particulier les radionucléides (césium 137) et/ou certains éléments chimiques métalliques (arsenic, aluminium, mercure). L’idée serait de répéter les expériences de Vysotskii, de mettre au point des systèmes expérimentaux clos dans lesquels tous les paramètres sont contrôlées, et y ajouter à la fois certains polluants spécifiques et des consortiums de bactéries précis. Puis suivre à la fois l’évolution du polluant sur un plan isotopique, et l’évolution du consortium de bactéries sur un plan génomique et microbiologique. Ce type de projet permettrait d’aller plus loin que la simple dépollution, en transformant les polluants en éléments stables et inoffensifs, ou alors encore mieux en les transformant en matière valorisable par des procédés biologiques. Et pouvoir valider la possibilité de transmutation biologique par les transformations éventuelles de composés chimiques par l’effet de bactéries spécifiques. Nous recherchons donc des industriels de l’environnement pouvant nous donner accès à des sites de traitements de pollutions et collaborer à la mise au point de pilotes expérimentaux. Ces projets pourraient enfin faire l’objet de dossiers de financements (économie circulaire, environnement, dépollution…).
Contact : lferaud@protonmail.com
Références bibliographiques :
(1) Vladimir Vysotskii & Alla Kornilova : “Biological Transmutation” of Stable and Radioactive Isotopes in Growing Biological Systems – Introduction
(2) Jean-Paul BIBERIAN « Biological transmutations : historical perspective » J. Condensed Matter Nucl. Sci. 7 (2012) 11–25 - 2.1. Jan Baptist von Helmont (1579–1644)
(3) Corentin Louis Kervran : à la découverte des transmutations biologiques : page 96 : 3. le lien potassium – calcium et le lien magnésium – calcium
(4) Jean-Paul BIBERIAN : Biological transmutations . J Condensed Matter Nucl. Sci. 28 (2019) 21–27. Wheat seeds Table 3
(5) Dipartimento di Produzione Vegetale (DI.PRO.VE.) dell’Università di Milano : Spontaneous production of Calcium by isolated oat sprouts: successful replications of the Kervran Effect 3-Discussion
(6) Jean-Paul BIBERIAN « Biological transmutations : historical perspective » J. Condensed Matter Nucl. Sci. 7 (2012) 11–25 - 5.13. Hisatoki Komaki
(7) Jean-Paul BIBERIAN « Biological transmutations : historical perspective » J. Condensed Matter Nucl. Sci. 7 (2012) 11–25 - 6.2 Jean-Paul BIBERIAN
(8) Vladimir Vysotskii & Alla Kornilova : “Biological Transmutation” of Stable and Radioactive Isotopes in Growing Biological Systems - 2. Experiments on Fusion and Transmutation of Stable Isotopes in Microbiological Systems
(9) Jean-Paul BIBERIAN « Biological transmutations : historical perspective » J. Condensed Matter Nucl. Sci. 7 (2012) 11–25 – 6.4 Edwin Engel, Rudolf Gruber
(10) Vladimir Vysotskii, Alla Kornilova : Transmutation of stable isotopes and deactivation of radioactive waste in growing biological systems - 2. Experimental investigation of fusion of iron-region stable isotopes in optimal growing microbiological systems
(11) Vladimir Vysotskii, Alla Kornilova : Transmutation of stable isotopes and deactivation of radioactive waste in growing biological systems – 3. Experiments on controlled decontamination of intermediate and long-lived active isotopes (reactor waste) in microbiological cells
(12) Vladimir Vysotskii, Alla Kornilova : “Biological Transmutation” of Stable and Radioactive Isotopes in Growing Biological Systems 3. Experiments on Transmutation of Radioactive Isotopes in Microbiological Systems 3.1. Experiments on utilization of the reactor isotope Ba140