Il y a 40 ans j’envisageais de faire un journal de bonnes nouvelles.

Uniquement de bonnes nouvelles. Utile à tous, lisible par tous et concernant tous les sujets. Tous ceux qui me tenaient à cœur bien sûr, l’amour de la planète,  le gout de l’entreprenariat, l’éducation attentive, la nature au cœur , l’esprit des choses etc.

Il y a 10 ans exactement l’idée m’a repris et j’ai travaillé avec une dizaine de personnes,  graphistes, collecteurs et collectrices d’infos etc. autour d’un premier magazine,  à la manière de Courrier International, que l’on a réalisé sans l’avoir mis en vente. J’ai adoré le faire mais je me suis écroulée de fatigue menant à bout de bras 3 projets à la fois.  Paralysée net (oui physiquement). La vie me disait ainsi de m’arrêter, ou d’aller plus lentement, ce qu’à vrai dire, je ne savais pas très bien faire. J’ai donc stoppé la course. Et le premier magazine n’a jamais eu de second.

Je repense à tout ça aujourd’hui où je lis de si bonnes nouvelles sur les réseaux auxquels je me suis inscrite. On dit du mal des réseaux Facebook, Instagram ou autre… mais au fond si l’on s’abonne à des chaines intéressantes, des réseaux constructifs aux pensées originales ou artistiques, on n’a que de très bonnes nouvelles !

Qu’est-ce que j’aime ! Toutes ces infos qui me vont bien et me font du bien :

• Un fou qui tout seul avec sa famille redonne vie à un château datant de la guerre de cent ans, sans vraiment d’argent mais des mains amies qui redressent ainsi les vieux murs, les douves et les caves dans leur jus et font visiter une époque révolue.

• Les éléphants qui reviennent dans le cimetière de leurs ancêtres et recouvrent leurs os de leur amour en les caressant de la trompe, les recouvrant de feuilles mortes dans un recueillement de deuil.

• Des danseurs traditionnels péruviens enchantant la place d’un village avec un chien blanc qui les suit partout et les imitent, reculant quand ils reculent, dansant quelques fois à contre-courant de manière si enjouée, si empathique, si sincère, si décalée mais en union totale avec leurs compagnons humains… que c’en est….totalement magique.

• Ces deux hommes amis depuis l’enfance, qui devaient devenir médecin et ingénieur mais qui préfèrent devenir chanteurs d’oiseaux ! Communiquant avec leurs amis ailés et nous apprenant leur mode de vie.

• Ces maisons où se réunissent des personnes âgées qui ne veulent pas aller en Epadh et préfèrent l’entraide.

Ces infos bouleversent mon cœur.  Et font tellement de bien.

Donnent tellement envie ! D’être en Vie !

Si je partage ainsi ce que je suis c’est un peu pour dire qu’il faut, bien sûr, connaitre ce qu’il se passe dans son patelin, sa région et dans le monde, mais ce n’est pas ce qui nous nourrit ni ce qui nous fait grandir et évoluer.

De mon côté je lis les « chapeaux » des journaux et cela me suffit. Amplement.

Car que rendre à mon voisin? A mon amie ? A mon mari (si j’en avais un) ? Si je m’imbibais seulement des nouvelles pourries de la planète ? Je ressemblerai sans doute à une vieille pomme pourrie, flétrie, courbée, résolue, bonne à jeter.  Les yeux penchés, vides, et les épaules basses.

Je n’en ai pas envie. Et il y a tellement de beauté dont on entend jamais parlé.

Je préfère respirer avec la joie et peut-être ainsi inspirer, mon voisin ? Mon amie ? Mon mari ?

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"Nous ne saurons jamais tout le bien qu’un simple sourire peut faire."
Mère Térésa

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Bon week-end les ami.es
Avec amour

Isabelle

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