Créer le monde que nous voulons est bien plus puissant que de détruire celui dont nous ne voulons plus.

Marianne Williamson

C’est tout-à-fait là où je me place et où se situe l’association. Un monde se meurt en même temps qu’un autre naît. Je m’occupe d’aider ce dernier à pousser, à la mesure d’un colibri.
J'ai écrit cette lettre avant la mort de Pierre Rhabi. Je pense à lui pendant cette relecture au mot de"colibri". L'Association l'avait invité au 1er festival des Nouveaux Mondes en 2009 pour une conférence sur "la sobriété heureuse". associationlesnouveauxmondes.com/festival-2009.
Toute l"équipe des Nouveaux mondes lui rend hommage et lui souhaite un voyage sobre et heureux en terre pure.

C’est pourquoi aussi je n’ai pas envie de me lancer dans les polémiques divisantes qui courent aujourd’hui et séparent les familles, les ami.e.s, les associé.e.s, les sociétés, même si je reconnais l’utilité et souvent le bon sens d’une information dissidente qui fait contre-poids à la version officielle de l’actualité. Car ce n’est pas pour moi le monde du présent, ce n’est pas le cadeau, le présent à faire au monde et ce n’est pas le monde que je veux pour l’avenir.

Je n’ai peut-être plus l’âge de la révolte, pourtant la liberté (et la rebelle) restent au cœur de mon cœur.

Jiddu Krishnamurti merveilleux rebelle éveillé nous dit :

Ce n’est pas un signe de bonne santé que d’être bien adapté à une société malade.

Certes.
Et puis d’avoir vu tant d’autres dimensions se déployer, apporter leur propre aperçu des situations et donner chaque fois une vision différente de la réalité, qui défait totalement la précédente, que je ne sais plus quelle parole est la vérité, sinon celle de l’ultime, dans la joie nichée du secret de sa trame.

Les vérités sont toutes relatives à mon regard. Se complètent-elles toutes dans l’absolu ? Pour ne former qu’une unité ? Se tiennent-elles sur un fil d’équilibre si ténu ? Si précieux à conserver ? Sur la voie du milieu si cher au Bouddha ?

Entre l'envie et le regret il y a un point qui s'appelle le présent. Il faudrait s'entraîner à y rester en équilibre.

Sylvain Tesson

Dans les forêts de Sibérie

LA LIBERTE ET L’ART

 L’art de manière générale, la peinture, l’écriture, la musique, la danse, la poésie et toutes les activités créatrices puisant dans la respiration, le mouvement, l’intuition et l’expression sont pour moi les réponses vivantes les plus appropriées aux positionnements excessifs, raides et réactifs, aux questionnements trop alambiqués et mentaux, aux attitudes de conflit qui perdurent.

Avec la méditation, art premier de l’exploration.

Je crois que l’art est la seule forme d’activité par laquelle l’homme en tant que tel se manifeste comme véritable individu. Par elle seule, il peut dépasser le stade animal, parce que l’art est un débouché sur des régions où ne domine ni le temps, ni l’espace.

Marcel Duchamp

L’art nous permet de franchir les frontières, toutes les frontières, visibles et invisibles. L’art nous fait revenir aux origines, toutes les origines, terrestres et célestes. L’art nous ramène aux sources et nous permet de plonger dans le cadeau du présent.

Dans le silence du monde vivant.

MUSIQUE

CHORALES ESTONIENNES : LE LEELO

Polyphonies

Chœur Verska Naase 19e Festival de l'Imaginaire. 18 novembre 2015 Maison des Cultures du Monde. Le leelo, ancienne tradition chorale polyphonique, est un pilier de l'identité des Seto du sud-est de l'Estonie. Ces chants accompagnaient autrefois toutes les activités quotidiennes et sociales de cette communauté rurale. Aujourd'hui le leelo conserve tous ses caractères traditionnels : harmonies dissonantes, rudesse des timbres vocaux. Les onze femmes du chœur Verska Naase, âgées d’une trentaine d’années tout au plus, font revivre les chants de leurs aïeules et poursuivent la tradition avec des compositions nouvelles mais respectueuses de cette étonnante grammaire musicale.

DVORAK 

Symphonic Poems- Overtures avec l’Orchestre philharmonique Janacek

Dirigé par Théodore Kuchar

DEBUSSY

-La mer, trois esquisses symphoniques pour orchestre- par l’orchestre symphonique de Radio France dirigé par Myung-Whun Chung

NINA SIMONE

The best of

DANSE

Lia Rodriguez chorégraphe brésilienne résistante et enchanteresse

Encantado – actuellement à Paris jusque février 2022