Lettre 72 – Un chef d’oeuvre d’amour sinon rien
Rêver le sublime pour le rendre possible
Dingue ce podcast d’Anne Ghesquière qui interviewe l’écrivain Alexandre Jardin, cet auteur français fougueux et fou de l’amour fou qui a écrit plus de vingt romans.
Un entretien qui élève l’âme et la ravit, réouvre le cœur au champ (chant) des possibles.
L’amour est le chef d’œuvre d’une vie, pense-t-il alors qu’il s’en sent à l’écart. Dans son dernier roman « La plus-que-vraie » il le réclame haut et fort à la Vie.
S’ensuivra alors l’inimaginable aventure du surgissement du réel dans le rêve.
On est hors la vie quand on n’a pas rencontré celle pour laquelle on est né, dit-il.
Son rire, son enchantement, toute son histoire est contagieuse. Elle fait réfléchir à la beauté et à la magie de la Vie, à la cascade des rencontres plus invraisemblables les unes que les autres qui se produisent parmi l’inattendu de l’absolu, une dimension où sans rien vouloir, tout se produit.
Elle provoquera autour d’Alexandre une folie joyeuse auprès des êtres les plus fermés, pourrait-on penser, de son entourage, dans le milieu des banques, des agents immobiliers, des notaires, des producteurs. Jusqu’à l’ambassade de France qui l’aidera dans ses démarches.
Car qui au fond n’a pas envie de participer au merveilleux ?
Les humains ont envie que l’amour soit prodigieux, affirme t-il. On reste à la porte du sublime si on ne sait pas que c’est possible…
Rendre réel un amour qui féconde l’autre et irrigue notre être au plus profond.
Quand on crée, on déclenche une autre énergie, qui modifie profondément le réel.
Tout est simple dans un amour fondamental.
Une histoire qui donne envie d’être et de rêver grand
- Sinon rien-
Musique
L’amour de TRISTAN et YSOLDE dans l’opéra de WAGNER
ROMEO et JULIETTE opéra de PROKOFIEV dirigé par Ricardo Muti
ici dirigé par Josep Vincent
Le ballet ROMEO et JULIETTE avec Diana Vishneva et Vladimir Shklyarov
Rêvons haut pour faire surgir le merveilleux dans la moindre escarcelle de nos vies
Bel été à toutes et tous
Isabelle