Lettre 40 – L’Art c’est la Vie
Sans l’ART
Nous sommes tous des EXILES de la Vie
de la Beauté et de l’amour
TONY GATTLIF en sait quelque chose en tant que gitan
BIRDS ON A WIRE formidable duo de femmes compositrices, nous invite à chanter et danser sur la place
Merveille ! avec Rana Gorgani danseuse soufie. Pure merveille !
S’en suit une Marelle qui nous remet sur le chant de l’enfance, sur le chemin de la pureté et de l’innocence, une dimension de joie qui, si elle s’est perdue avec le temps, est à retrouver de toute urgence
Et un Concert occitan avec Rosemary Standley & Dom La Nena
Every thing is art
Every thing is politics
Nous dit le grand artiste chinois Aï Wei Wei
LHASA ne nous a jamais lassé avec ses chansons et La Llorona
Elle qui ne vécut que 37 ans mais si intensément
Musique répétitive dite minimaliste aux Etats-Unis
ici avec le compositeur et chef d’orchestre John ADAMS
J’ai découvert avec émerveillement l’actrice et artiste
Anouk Grimberg Superbe émission sur France Inter
Au cinéma, elle a joué chez Bertrand Blier ou encore Jacques Audiard; au théâtre, elle a brillé chez Alain Françon et Patrice Chéreau notamment. Suite à la création, il y a deux ans, d’un premier spectacle à Avignon, elle vient de faire paraître, Et pourquoi moi je dois parler comme toi, une constellation de textes écrits par des hommes et des femmes relégués dans les marges des institutions psychiatriques. Anouk Grinberg est l’invitée de Boomerang.
Carte blanche. Anouk Grinberg a écrit un texte en lien avec la loi de sécurité globale :
Mais quelle merde, le pouvoir, quel gâchis. Ça pourrait être si beau de faire un monde. Moi, je n’aurai jamais le désir du pouvoir. La politique me dégoûte tant qu’elle ne remercie pas les hommes d’être des hommes.
Extraits de l'entretien
"La vie fait de l’effet. Il faut l’encaisser, et parfois, on n’y arrive pas. Elle déglingue les gens. Il y a un droit très restreint à la singularité, et on finit par dire des gens différents qu’ils sont fous."
"Je suis née d’une femme qui avait un rapport difficile à la vie. On l’a mise dans des endroits pour fous. Je ne l’ai pas aimée, je n’ai pas réussi. Maintenant qu’elle est morte, j’ai fini par arrêter d’avoir honte d’elle, et de moi venant d’elle."
"C’est comme s’il y avait constamment en moi une bagarre, qui peut parfois être une danse, entre les forces qui veulent se replier et celles qui veulent se déployer."
"Tous les textes que je réunis sont de l’art brut. Ce sont des gens qui ont été décrétés fous. Mais certains, au lieu d’être abattus, ont fait de leur esprit une fête, se sont libérés par un langage qui est poésie à l’état pur."
"Moi, comme pour les gens dont je parle, personne n’a le droit de dire qu’on me connaît. En moi, oh la vache, c’est un bordel ! Mais laissez-moi être un oiseau, sinon je meurs. Il me faut de l’art sur la terre !"
"C’est comme si tous les humains se disaient : pour survivre dans ce monde, il faut que je sois masqué. Parce que si on voit mon vrai visage, on risque de me juger, de m’abîmer..."
www.franceinter.fr/amp/emissions/boomerang/boomerang-27-novembre-2020
Elle parle ici de sa peinture
« L'enfance de l’Art
Moi toute seule, ça suffit pas »
Anouk
La vie est un pèlerinage nous dit l’historienne et auteure Paule Amblard
Un petit livre magnifique que je parcours en ce moment
Un récit dans lequel l'auteure relate sa découverte, à la Bibliothèque Sainte-Geneviève, du manuscrit de Guillaume de Digulleville écrit au XIVe siècle, "Le pèlerinage de vie humaine". En décryptant les formes, objets et couleurs qui fondent la symbolique du Moyen Age, l'historienne a aussi découvert un monde oublié qui l'a renvoyée à la connaissance de soi-même.
LA TRAVERSEE
(de bibi et oui ça me prend par moment à force de lire les autres qui ne sont jamais des autres)
Au plus profond de mon intimité
Au cœur du coeur
Pulse le rythme de la vague
Serpentent les couloirs du Temps
Ma matière originelle
Intemporelle
Conscience en chair
Fil de lumière
Tisse le monde existant
De la pierre la plus petite à l’étoile la plus lointaine
La plus brillante
L’énergie cosmique étend ses bras immenses
Offrande
Je suis en lien
Avec tout le vivant de la planète
Rien ne me différencie de la roche
Ou du vent
L’Or de ma nature est le parfum divin
Mes sens sont les battants
Les portes
La nature est un arbre d’Or
Dedans
Car l’Univers est toute intelligence Nous relate Nassim Haramein
Et pour le fun COMME S’IL EN PLEUVAIT Film en noir et blanc de 1959 avec EDDYE CONSTANTINE en replay sur les pas d’un aventurier écrivain
tv-programme.com/comme-s-il-en-pleuvait_film/replay/comme-s-apos-il-en-pleuvait_5fbdf429091eb
Il est bon de se laisser aller à regarder un vieux film inutile en noir et blanc dans lequel l'action principale si elle était tournée aujourd'hui prendrait 5 minutes alors qu'elle perdure ici pendant 1h 30. Je m’allonge sur le tapis du salon. Le début : une méditation zen, une relaxation profonde : ce qui se veut l’intrigue se passe à Madrid mais pourrait se situer n'importe où ailleurs car il n'y a pas de décor. La teinte du film varie entre blanc, beige, gris et anthracite. Un vieux téléphone noir à fil et à cadran, sonne régulièrement et donne le rythme au film. J'ai le temps de me faire une tisane et de revenir sur la même image. MARTINEZ, le méchant, l'homme mystère à la chevalière, appelle son homme de main EDDIE, le bon, EDDIE CONSTANTINE, une version mâle moins sexy qu' HUMPHREY BOGART, mais intéressante tout de même, à la mâchoire carrée et à la carrure large et surtout à l'ACCENT AMERICAIN irrésistible (à tomber). Un casse se prépare, nous l'apprendrons dans le quart d'heure final seulement, juste à temps pour nous envoyer un petit coup d'adrénaline. A ce moment-là je cours me servir un whisky baby pour être dans le ton. Eddy a des poings efficaces et les bagarres s'enquillent, surjouées. J’admire cette sorte de beau gosse. Le rythme essaie la surprise et la rapidité, mais n'y arrive pas, soyons clair. Ce qui est bien c’est cette petite attente qui se fait en nous, jamais satisfaite. Dans un film pareil, on n'a jamais PEUR. On aimerait bien pourtant. Même les meurtres, les revolvers, les couteaux font l'effet d'un repos, d'une respiration. Le baiser de la fin d'avec SILVIA SOLAR nous sera volé, mais pourquoi non de non? La caméra a plongé brusquement sur ses pieds, pruderie hollywoodienne de la fin des années 50, je peste.
Comme s'il en pleuvait. C'est la traduction française du titre. Comme s'il pleuvait quoi? Des coups, des beignes, des marrons ? Des châtaignes ?
Très beau week-end les ami es et belles préparations de fêtes
JE DESSINERAI LA UN CŒUR SI JE POUVAIS
Isabelle