Le losar : le nouvel an tibétain
Nous vous présentons chaque mois un extrait d'une de nos publications. Ce mois-ci: "150 Mots pour comprendre le bouddhisme tibétain". Extrait: le losar ou nouvel an tibétain.
Le losar est le nouvel an tibétain, qui tombe généralement en même temps que le nouvel an chinois, mais parfois avec un jour ou un mois lunaire de décalage, selon les calculs (cette année, le jeudi 3 mars 2022). C’est la fête la plus importante de l’année, plus laïque que religieuse, se référant non pas à un événement de la vie du Bouddha, mais à l’intronisation du premier roi du Tibet. La veille, on nettoie la maison de fond en comble. Le jour même, on revêt des habits neufs, on jette vers le ciel de la farine en l’honneur des dieux, on se rend visite entre membres de la famille, amis ou voisins, on y consomme du thé tibétain (au lait et au beurre), voire du chang (bière tibétaine), et des beignets appelés kabsé.
Selon une croyance populaire, notre état d’esprit lors du losar va déterminer notre année. Aussi s’efforce-t-on de ne nourrir aucun sentiment négatif, d’être joyeux et aimable avec tout le monde
Dans les monastères, le losar est précédé de plusieurs jours de pratiques des protecteurs, afin d’évacuer le négatif de l’année qui se termine et de repartir sur de bonnes bases.
Plus de détails : La veille du nouvel an, donc le dernier jour de l’année, on prépare une soupe appelée gouthouk, à savoir "soupe aux neuf ingrédients". Elle est accompagnée de boulettes de pâte renfermant des objets à la manière de fèves qui révèlent le caractère de celui à qui ils échoient : des grains de riz ou un caillou blanc dénotent une bonne personne, de la laine de la douceur, du piment dénonce un bavard, du charbon une certaine dureté à corriger, etc.
Retrouvez dans 150 mots pour comprendre le bouddhisme tibétain de nombreuses définitions et de nombreux détails qui éclairent beaucoup notre compréhension.
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