La psychologie positive ou la « science du bonheur » – 15 octobre 2022
L'art de reconnaitre et d'intégrer ses propres forces pour vivre une vie plus épanouissante au quotidien.
Présenté et guidé par Frédérica LETELLIER coach formée en psychologie positive et professeure de yoga.
La psychologie positive n’est pas une « nouvelle » psychologie, ou une psychologie parallèle. Elle est une discipline, à part entière, de la psychologie ; fondée en 1998 par Martin E. P. Seligman, chercheur en psychologie, lors du congrès annuel de l’Association américaine de psychologie.
La psychologie positive est une véritable science construite grâce à des recherches scientifiques rigoureuses suivant des protocoles expérimentaux bien définis. Elle ne doit donc pas être confondue avec la pensée positive, popularisée grâce à la méthode Coué ni avec le principe d’autosuggestion, qui n’a pas de véritable fondement scientifique.
Dans un texte de référence What (and why) is positive psychology publié en 2005, la psychologue américaine Shelly Gable et son confrère Jonathan Haidt, définissent la psychologie positive comme « l’étude des conditions et processus qui contribuent à l’épanouissement ou au fonctionnement optimal des individus, des groupes et des institutions ».
La psychologie positive : une science pour accéder à une vie riche qui a du sens?
« La psychologie positive est une perspective qui renouvelle les ambitions de la psychologie, indique Rebecca Shankland, maître de conférence en psychologie clinique et auteur de La Psychologie positive (Dunod). Seligman rappelait lui-même ainsi aux psychologues que "lorsque nous sommes devenus seulement une profession de guérison, nous avons oublié notre mission plus large : celle d’améliorer la vie de tous les gens". » Cependant, le terme même de « psychologie positive » éclaire la psychologie d’une étrange lumière : il existerait donc d’un côté un champ de recherche uniquement positif et de l’autre, un champ restreint au pathologique, sans que l’un et l’autre ne puissent communiquer ou s’entendre ? Cette distinction serait une erreur, selon le psychologue Jacques Lecomte qui indique dans son Introduction à la psychologie positive (Dunod) : « S’intéresser à la psychologie positive ne consiste pas à se percevoir ou à observer le monde qui nous entoure d’une manière idéalisée […] Il ne s’agit pas non plus de mettre de côté les connaissances acquises sur la souffrance psychique et sur les moyens d’y remédier. »
L’auteur souligne ainsi que la psychologie positive doit être véritablement considérée pour ce qu’elle est, c’est-à-dire un complément aux recherches sur la psychologie clinique. « Le courant de la psychologie positive considère simplement qu’à côté des multiples problèmes de dysfonctionnements individuels et collectifs s’exprime et se développe toute une vie riche de sens et de potentialités. »
ARTICLE pris dans les pages de Psychologies.com
■ Intervenant.e.s
Frédérica Letellier
École de gestion
Formation en relations publiques - PR pour Franck Muller
Formation en directeur en communicationformation - ouverture de mon agence et communication pour Van Cleef &Arpels et Chatila (joaillers à Genève)
Formation en gemmologie
Photographe pendant 4 ans (photos et expo Hells Angels et sur les mineurs colombiens pour photographier les mines et gisements d’émeraudes) l’idée dans les 2 projets photographiques est de mettre de la lumière ou il n’y en a pas…
Formation à Paris chez ICI (Institut de coaching International) puis chez. Institut des neurosciences appliquées , formée par David Lefrançois
Formation de professeure de Yoga au Yoga Center de Patrick Nolfo à Montreux
Formation à Paris en psychologie positive, à l’institut Positran (sous la direction du Dr Ilona Boniwell) et à Kif Académie de Florence Servan Schreiber.
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